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Date de création : 29.07.2010
Dernière mise à jour : 07.05.2011
16 articles


Tamurt

Ratissage à Ouzellaguen

Publié le 07/05/2011 à 00:50 par awzellagenaucanada

Une autre version de l'histoire des dé-jeûneurs

Publié le 12/09/2010 à 08:44 par awzellagenaucanada

Report du procès des non-jeûneurs d'Ouzellaguen

Publié le 06/09/2010 à 21:59 par awzellagenaucanada

 

BEJAIA

lyes amara  

 

 

Le procès des dix non-jeûneurs qui s’est ouvert, lundi 6 septembre à 9h30, au tribunal d’Akbou, a été reporté au 8 novembre prochain. Le propriétaire du restaurant d’Ouzellaguen, où ont été interpellés les prévenus mardi dernier, a été remis en liberté provisoire. Il avait été placé sous mandat de dépôt après son interpellation.

 
Le procès s’est ouvert alors qu'un rassemblement populaire de soutien aux accusés avait été organisé devant le tribunal à l’initiative de la Ligue pour la défense des droits de l’homme de Bejaia. « C’est une première victoire citoyenne pour la liberté de conscience et des libertés collectives », déclaré à TSA Said Salhi, président du bureau de LADDH de Bejaia, qui appelle a maintenir une grande mobilisation jusqu’à la relaxe des accusés.
 

Pour rappel, dix personnes ont été arrêtées mardi dernie, par la police dans un restaurant à Ouzellaguen pour « dénigrement et non respect des préceptes de l’islam ». Le propriétaire du restaurant avaient été placé en détention provisoire, sept personnes citées à comparaître et les deux autres désignées comme témoins à charge.

 

Source: TSA (Tout sur l'Algérie) http://www.tsa-algerie.com



Basta l'intolérance!!

Publié le 04/09/2010 à 15:58 par awzellagenaucanada
Article paru dans LIBERTÉ d'hier, le 3 septembre 2010.
Cela s'est bel et bien passé à Ouzellaguen, o ù de mémoire, hormis l'époque des chiens verts qui fouinaient partout, même dans les forêts n ''win n Chikh'' et Amridj, je ne me souviens pas qu'il y ait eu un incident entre citoyens à cause que quelqu'un est passé la cigarette à la bouche ou entrain de mâchonner du ''shewin gum''. C'est vraiment désastreux et cela sent la manipulation d'avance, et dire que la Kabylie est sur un brasier ardent déjà. Merci de commenter largement. 
Voici le lien vers l'article en question:


Dix personnes dont un restaurateur arrêtes près de béjaïa
L’inquisition contre les non-jeûneurs continue

Par : Djilali Benyoub
Lu : (8217 fois)

Pendant le Ramadhan, cette tendance s’exacerbe avec les dénonciations et les interventions parfois “intempestives” de la police dont l’action s’appuie principalement sur l’article 144 bis 2 du code pénal.

Un restaurateur et neuf autres personnes ont été arrêtés mardi dernier dans la ville d’Ouzellaguen, dans la wilaya de Béjaïa, pour ne pas avoir observé le jeûne. La police a procédé à l’interpellation des 10 personnes alors qu’elles se trouvaient dans un fast-food fermé, établi au 2e étage d’un immeuble situé à côté de la place du Marché jouxtant la RN26. Selon les services de la police d’Ouzellaguen, cette irruption a fait suite à des renseignements faisant état de l’existence d’un restaurant qui travaille à porte fermée et où l’on sert des repas en plein jour durant le Ramadhan.
“Pris en flagrant délit”, selon la police, le propriétaire de cet établissement s’affairait à servir ses clients ; ces derniers ont tenté de s’échapper. Les plus habiles ont atteint le toit mais les policiers avaient bouclé toutes les issues. Ils seront sommés de descendre avant d’être arrêtés.
Présenté au parquet, le propriétaire du fast-food a été mis sous mandat de dépôt, tandis que les neuf non-jeûneurs seront cités à comparaître devant la justice, a-t-on appris de même source. “L’article 144 bis 2 du code de dogme sera appliqué sur les dix individus”, selon les services de sécurité d’Ouzellaguen. Le grief retenu contre ces derniers dans cette affaire est “dénigrement et non-respect des préceptes de l’islam”.
Depuis quelques années, la montée du salafisme aidant, le code pénal est intimement accolé au mois sacré du Ramadhan en ce sens qu’il est régulièrement invoqué en soutien juridique au comportement inquisiteur de certains zélés qui ne tolèrent aucune différence “confessionnelle”. Pendant le Ramadhan, cette tendance s’exacerbe avec les dénonciations et les interventions parfois “intempestives” de la police dont l’action s’appuie principalement sur l’article 144 bis 2 du code pénal qui condamne quiconque offense le Prophète et les envoyés de Dieu ou dénigre le dogme ou les préceptes de l’Islam que ce soit par voie d’écrit, de dessin, de déclaration ou tout autre à une peine d’emprisonnement de 3 ans à 5 ans et à une amende de 50 000 à 100 000 DA. C’est sur cette base que des policiers sont intervenus dans un chantier à Aïn El-Hammam pour arrêter deux ouvriers en train de boire de l’eau, ou cette “opération” menée hier dans un petit restaurant à Ouzellaguen où des repas étaient servis dans la journée. Les policiers sont intervenus après enquête suite à des dénonciations. Selon des informations, le restaurant travaillait, mais discrètement en gardant la porte fermée. Détail qui enlève le caractère ostentatoire ou public de l’acte des non-jeûneurs qui est précisé dans l’article du code pénal en question. Car, en réalité, les policiers sont intervenus non pas en raison d’atteinte à l’ordre public ou à la morale, mais pour débusquer des “mécréants”, selon la formule des salafistes, dans des endroits privés ou clos.
La réaction immédiate des services de police dans ces cas, comme fut le cas l’année dernière, à la même période, à Biskra, renseigne sur le glissement dangereux vers la généralisation de l’intolérance même si les cas rapportés demeurent limités à certaines localités. D’où le risque de l’élargissement du phénomène à tout le pays et le retour, inéluctable alors, aux prémices de la décennie noire.
Autre paradoxe : si le non-jeûneur même en cachette est passible certainement des peines de l’article 144 bis 2, puisque les poursuites sont automatiques et engagées d’office par le ministère public, pourquoi “tolérer” des restaurants à Alger et dans les grandes villes ? Pourquoi s’échiner à vanter une image touristique de l’Algérie qui dans les faits ne tolère pas, surtout pas pendant le Ramadhan, les autres confessions ? Un double comportement contradictoire des autorités qui par une sorte d’insidieuse démission laisse le terrain de la confrontation entre les mains des salafistes qui s’appuient sur la police et une population qui n’incarne ni une menace ni un danger tant elle se place aux avant-postes du combat contre le terrorisme qui continue de sévir.
Que faire ? Comme cette population de Aïn El-Hammam, faire des rassemblements devant les tribunaux le jour du procès pour rappeler aux autorités le principe du respect de la liberté du culte consacré dans la Constitution et leur devoir de le protéger ! Cette même population qui a fait preuve d’une rare mobilisation lorsqu’il s’agit de lutte contre les groupes armés.
Le plus surprenant est cette attitude laxiste et permissive des autorités devant ces dérives porteuses de risques certains d’escalades. Car ce procédé inquisitoire qui implique la police tend à inverser l’axe des facteurs de risque et à ouvrir la voie, par ce silence coupable des autorités, devant les nostalgiques du Fis dissous et de ses violentes campagnes de moralisation.
Avec ces cas de dénonciation de non-observation du jeûne, les interventions automatiques de la police, c’est l’islamisme radical qu’on croyait vaincu qui revient avec la bénédiction de certains responsables politiques dont la conception de la réconciliation nationale semble s’accoupler naturellement avec la mansuétude vis-à-vis des islamistes. Ces derniers, fort de cette complaisance, continuent de grignoter horizontalement et verticalement dans la société, patiemment pour arriver à terme à envahir tous les rouages de l’état et s’imposer.